Nous avons rapidement confirmé ce fait en s’appuyant sur des thermographies qui permettent d’identifier avec précisions les endroits où se forment les points de rosée dans les combles (accumulation d’eau sur le plancher des combles), en fonction de la température ambiante et de l’hygrométrie.
L’hygrométrie peut varier de 40% à 92% dans les combles, suivant des mesures communiquées.
Graphique de l’évolution de l’hygrométrie relative dans les combles et de la température en période d’hiver.


Détection des points de rosée par traitement numérique
Nous avons également constaté que le taux de renouvellement de l’air dans les combles n’était pas suffisant en remplissant les combles de fumée pour analyser les déplacements de l’air (aucun déplacement de l’air).

Matérialisation des déplacements de l’air dans les combles
Afin de mieux cerner le phénomène, nous avons installé dans les quatre travées de la chambre négative, plusieurs capteurs pouvant fonctionner à – 30°. Ces capteurs nous ont donné de nouvelles informations sur la température de la lame d’air au plafond de la chambre négative qui varie de plus d’une dizaine de degré en valeur absolue.
Nous avons constaté que le cycle de dégivrage des quatre évaporateurs était déclenché en même temps. La remontée en température de la lame d’air au plafond peut dans des cas défavorables se combiner avec l’ouverture des portes de la chambre négative pendant le chargement et le déchargement des produits entreposés.

Mise en évidence de la synchronicité des cycles de dégivrages des quatre évaporateurs
Nous constatons aussi que les périodes où la lame d’air est la plus chaude se retrouvent souvent sur deux créneaux horaires : 13h28 et 19h28. Pour exemple la journée du 22/05 qui est perturbée avec une lame d’air au plafond autour de – 10°

Mise en évidence des températures les plus chaudes de la lame d’air sur le plafond de la chambre négative sur des créneaux horaire